La boîte à thé japonaise washi : un raffinement au service de la conservation du thé

Selon les régions, les boîtes de conservation pouvaient être en bois, en céramique ou même en bronze et en étain. Aujourd’hui, le thé est conservé dans des boîtes en métal, souvent décorées et colorées. En fer blanc, laquées, teintées ou recouvertes de papier washi, elles sont parfois l’expression d’artistes.
De contenance variable et de préférence équipée d’un double couvercle (intérieur et extérieur), la boîte en métal est hermétique et protège de l’air, de l’humidité, de la lumière et des odeurs. C’est l’accessoire idéal pour conserver, notamment, tous vos thés noirs et Wulong fortement oxydés, nature ou parfumés. À l’ouverture de la boîte, les thés en vrac bio dégagent tous leurs arômes.

La boîte à thé washi : l’inspiration japonaise pour la conservation de votre thé

Il est de tradition au Japon de conserver son thé dans des boîtes en métal. La boîte à thé washi, recouverte de papier japonais, complète les accessoires indispensables à la préparation et à la conservation du thé : théières en fonte, en céramique ou même en verre, bols et tasses d’inspiration japonaise, cuillère ou boule à thé.
Avec les boîtes japonaises washi de couleur violette, rouge ou rose, le Japon s’invite chez vous et elles deviennent d’élégants objets de décoration. Les boîtes peuvent s’acheter de façon individuelle ou dans des coffrets cadeaux.

Le papier washi : des détails et motifs raffinés et subtils

Le papier washi (wa pour japonais et shi pour papier) a été importé au Japon au VIIe siècle par des moines bouddhistes venus de Chine. Aujourd’hui, challengé par des produits meilleur marché en provenance de Thaïlande ou de Chine, il est le résultat d’un savoir-faire ancestral.

Ce papier est composé de fibres végétales entrelacées, issues principalement du mûrier à papier ou kôzo. Ces fibres ont la particularité d’offrir résistance, souplesse et légèreté au papier. Fabriqué artisanalement à la main, le papier washi peut également être réalisé sur des machines qui reproduisent le mouvement de la main.
Depuis 2014, le papier washi et son mode de fabrication sont inscrits au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Ses utilisations sont multiples dans l’art et l’artisanat, la papeterie ou encore les panneaux japonais.

Le papier washi et les symbôles de la culture japonaise

Le papier yuzen ou chiyogami est un papier inspiré de l’époque Edo et de l’industrie textile, et plus particulièrement des motifs traditionnels et symboliques des kimonos : les grues pour la longévité, le bambou pour la flexibilité ou les cerisiers en fleurs pour la persévérance. Les multiples couleurs, quelquefois chatoyantes, les motifs et textures se déclinent sur les papiers sérigraphiés : de l’or mélangé au rose ou au rouge, des fleurs ou des fruits, éventails ou érables, etc.
La sérigraphie utilisée pour ce papier permet des couleurs intenses qui résistent à la lumière et évite ainsi une décoloration du papier au fil du temps. La boîte en métal devient un sujet d’expression artistique et une invitation au voyage.

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